


















Pendant plusieurs années, j’ai parcouru en train la ligne entre Fribourg et Genève, souvent prolongée jusqu’aux lieux de tournage. Ces heures en mouvement sont devenues un espace de repli, de contemplation. Je lisais, j’observais, et parfois, je photographiais. Des paysages, des visages, des silences. Des fragments du quotidien saisis discrètement, dans le respect de l’anonymat, avec un cadrage toujours soigné. Avec le temps, ces images ont composé une collection personnelle, à la croisée du carnet de route, du regard sociologique et de la recherche esthétique. Un geste discret, clandestin, pour capter la poésie de l’ordinaire en transit. La série complète est visible sur Tumblr .